FAsters Beaune 2010
En ce dernier week end d’octobre me voici au volant accompagné de mon co-pilote pour rejoindre la côte d’or.
Mais en quoi ce week end est différent? Que s’est-il passé pendant ces 2 jours à Beaune?
Le temps de découvrir le parking (la priorité absolue!) puis la chambre, je regagne avec mon co-pilote le centre historique de la ville et nous profitons d’une heure pour visiter les Hospices de Beaune. Un lieu formidable, plein d’histoire. En face les halles hébergeront les fameuses ventes de vins des hospices pour la 150ième fois le 21 novembre prochain sous la présidence de Fabrice Lucchini. Nous nous arrêtons ensuite dans un charmant restaurant. Nous sommes les seuls ce soir; notre rencontre ne débute que demain matin…
Ce premier soir est un véritable régal et laisse présager la qualité du reste du week end. Nous mangeons goulûment et buvons un excellent Morey Saint Denis 2005 de chez Roumier. La région se prête formidablement bien aux plaisirs de la bonne chair et de ce noble élixir qu’est le vin. Nous retrouvons notre hôtel à une heure raisonnable de quoi nous reposer pleinement et être fin prêt pour notre rencontre passionnée.
Le lendemain matin nous quittons notre hôtel à 9h pour rejoindre le garage de Jean-Philippe Delorme, DMotorSport en périphérie de Dijon. Nous sommes cordialement invités à un petit déjeuner au sein même du garage. Quelle belle idée! Ce sera notre lieu de rencontre non seulement avec les participants de notre sortie mais aussi avec des passionnés locaux également invités. Nous découvrons au rythme de l’arrivée des voitures un parc automobile fabuleusement beau.
Mais Jean-Philippe nous a réservé une surprise de taille, en effet une fabuleuse Lamborghini Diablo est tapie dans le garage prête à diluer ses quelques 492 chevaux sur le bitume Bourguignon. Et c’est exactement ce que le taureau de Sant’Agata Bolognese fera en nous accompagnant toute la journée!
Notre gentil cortège prend la route, le temps est mitigé, les routes de campagne sont grasses, la prudence est donc de rigueur. Nous quittons rapidement l’agglomération dijonnaise pour rejoindre non sans plaisir la sillonneuse et magnifique route touristique des grands crus de Bourgogne. Notre première halte nous l’effectuerons à Vougeot et plus particulièrement au Clos de Vougeot. L’un des plus célèbres châteaux de Bourgogne s’élève au milieu des vignes du clos Vougeot.
Encore une fois un arrêt qui ravit non seulement notre petit groupe mais aussi les quelques visiteurs alors présents! Je mesure à chaque instant la chance et le bonheur absolu de posséder une voiture à l’effigie du cheval cabré.
Notre Gentil Organisateur Marc, alias SCombo a tout prévu! Afin que notre groupe reste homogène, des Talkie Walkie ont été distribués à trois d’entre nous. Je vous le disais, un week end juste parfait! Chapeau bas!
Nous reprenons notre petit périple à travers les vignes. Les noms d’appellations plus prestigieuses les unes que les autres défilent sous nos yeux. Au fur et à mesure, je me remémore des dégustations de bien belles bouteilles avec mon ami Christophe (il se reconnaîtra!).
Mais il me tarde de vous faire vivre notre petit rallye et rien de plus vivant qu’une vidéo embarquée. 2 minutes à allure très modérée dans une grisaille peu propice à une vidéo éclatante de couleur.
Notre prochaine escale est des plus insolites et fera office de lieu de déjeuner tant attendu et ma foi bien mérité. Le Château de Savigny-Lès-Beaune nous ouvre ses portes.
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Ce prestigieux château tenu par Michel Pont reste un lieu improbable! En sus de la production viticole, le propriétaire nous présente ses collections les plus folles, les plus farfelues, les plus insolites:
- 250 motos de 1902 à 1960
- 30 prototypes de course Abarth dont certains d’entre eux ont courru pendant 7 années avec le propriétaire du château
- 80 avions de chasse exposés dans les parcs
- 2000 maquettes d’avions au 1/72è
- Une trentaine de tracteurs enjambeurs de 1946 à 1956
- Du matériel vinaire
- Une vingtaine de véhicules de pompiers
Démentiel non? Mais je vous laisse en juger à travers ces quelques photos et cette vue aérienne Google Map avant de vous retrouver pour la suite du reportage.
Je ne puis résister à la tentation de vous proposer deux photos de la diabolique Lamborghini Diablo que j’ai eu le plaisir de suivre pendant de longs kilomètres. Quel son!
Nous serons plus sages. Après un petit briefing, nous avançons nos voitures sur la pitlane. Un mélange d’appréhension, de pression, d’impatience et de passion est palpable auprès de chacun. Nous enfilons nos casques, ajustons nos harnais et attendons le feu vert pour nous engager sur la piste.
Ce circuit de 3801 mètres est un pur plaisir. Très vallonné avec une parabolique à 11%, le tracé est inchangé depuis 1975.
On fait un petit tour du circuit? Allez c’est parti, vous êtes co-pilote à bord d’une Ferrari F355 de 380 chevaux et pour 4 tours de circuit s’il vous plait. J’adore!
30 minutes plus tard et la fatigue qui s’est bien installée nous partageons nos impressions, nos dérives voire nos figures de style! Tout le monde s’est régalé.
Le temps d’un petit debrief nous décidons de regagner Beaune et notre hôtel la nuit tombée. Mais la soirée ne fait que commencer…un bon et opulent repas nous attend de quoi partager nos émotions de cette belle journée qui se termine très tôt en ce dimanche matin…il est maintenant l’heure d’aller se reposer.
Le lendemain matin, quelques rayons de soleil laissent découvrir notre parking d’hôtel surréaliste. J’en profite!
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Cette matinée sera exclusivement touristique et nous fait de nouveau jouir des routes sinueuses avant de regagner le prestigieux Château de Meursault pour une dégustation (avec modération bien sûr!). |
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Nous sommes arrivés au château. Sa cour nous accueille. La pluie est de retour et ne nous quittera plus. Il est grand temps de descendre dans les caves!
C’est à Meursault où Gérard Oury a tourné en 1966 plusieurs scènes du film La Grande Vadrouille et notamment la célèbre scène de la Kommandantur.
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Un guide très professionnel nous attend pour la visite et la dégustation. Un moment très agréable dans cet endroit mythique. Le château est propriétaire de 60 ha répartis sur 100 parcelles de vignes. Il produit des vins aux appellations prestigieuses comme Aloxe-Corton, Pommard, Savigny-Lès-Beaune, Puligny-Montrachet, Volnay, Beaune, Meursault. L’origine du château remonte au 11è siècle. C’est en 1973 que André Boisseaux, fondateur du groupe Kriter rachète et restaure le château non sans goût.
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La galerie photos des FAsters Beaune 2010
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